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Egypte : les Etats-Unis inquiets de la condamnation à mort de 500 pro-Morsi
Plus de 500 partisans du président islamiste Mohamed Morsi ont été condamnés pour des violences commises durant l’été. Parmi eux, plus de 350 sont en fuite.
Les Etats-Unis sont « profondément inquiets » de la condamnation à mort prononcée par la justice en Egypte de 529 partisans du président islamiste destitué Mohamed Morsi, a indiqué lundi un responsable du département d’Etat.
« Il ne semble simplement pas possible qu’un examen juste des preuves et des témoignages, conformément aux normes internationales, ait pu être effectué pour 529 accusés en deux jours de procès », a dénoncé dans un courrier électronique ce responsable de la diplomatie américaine.
Lundi, un tribunal égyptien a condamné à mort en première instance 529 partisans du président islamiste Mohamed Morsi destitué par l’armée pour des violences commises durant l’été, ont indiqué des sources judiciaires. Seuls 153 des condamnés sont détenus, les autres étant en fuite, ont précisé ces sources, ajoutant que 17 des accusés avaient été acquittés.
Au total, plus de 1.200 personnes sont jugées pour ces violences survenues mi-août dans le gouvernorat d’al-Minya, à 250 kilomètres au sud du Caire, dans le plus important procès depuis le début de la répression des pro-Morsi lancée début juillet dans la foulée de l’éviction du seul chef d’Etat jamais élu démocratiquement du pays. Mardi, 700 autres personnes sont citées à comparaître, dont plusieurs cadres des Frères musulmans de M. Morsi.
Là aussi, la majorité des accusés sont en fuite. Comme les condamnés de lundi, ils devront répondre de violences survenues dans la province d’al-Minya le 14 août, au moment où soldats et policiers dispersaient dans un bain de sang des rassemblements islamistes au Caire.
Parmi les accusés figurent de nombreux dirigeants des Frères musulmans de M. Morsi, dont leur Guide suprême Mohammed Badie, accusés de violences ayant causé la mort de deux policiers et d’attaques contre des biens publics et privés le 14 août dans cette province.
Groupe « terroriste »
C’est la première fois qu’autant de personnes sont jugées dans une seule affaire, alors que de nombreux procès d’islamistes se sont ouverts depuis la destitution le 3 juillet de M. Morsi, seul chef d’Etat jamais élu démocratiquement en Egypte. Depuis son éviction, les nouvelles autorités ont lancé une répression implacable qui a fait au moins 1.400 morts selon Amnesty International, dont plus de la moitié le 14 août lors de la dispersion de deux sit-in pro-Morsi au Caire. En outre, en huit mois, des milliers d’islamistes ont été arrêtés et sont désormais jugés, à l’image de M. Morsi et de la quasi-totalité des dirigeants des Frères musulmans qui encourent la peine de mort.
Depuis huit mois, ses partisans manifestent régulièrement pour réclamer son retour au pouvoir. Leurs rassemblements ont souvent dégénéré en heurts avec les forces de sécurité et des opposants au président destitué. L’influente confrérie des Frères musulmans a été classée groupe « terroriste » en décembre par les autorités après un attentat pourtant revendiqué par un mouvement jihadiste sans lien connu avec le mouvement islamiste vieux de 85 ans.
Mercredi dernier, un général et un colonel de l’armée égyptienne, ainsi que cinq jihadistes, ont péri dans un affrontement au nord du Caire, dans un nouvel épisode des violences entre les insurgés islamistes et l’armée depuis qu’elle a destitué le président Mohamed Morsi.
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