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Egypte: «Des disparitions forcées» (Amnesty)
Amnesty international a dénoncé aujourd'hui "une multiplication des disparitions forcées sans précédent" en Egypte et le recours à la torture pour "éliminer la contestation pacifique", appelant la communauté internationale à faire pression sur les autorités pour faire cesser ces violations.Le président Abdel Fattah al-Sissi est régulièrement accusé par les organisations internationales des droits de l'Homme d'avoir instauré un pouvoir ultra-répressif en Egypte depuis qu'il a destitué en 2013 son prédécesseur islamiste Mohamed Morsi."Les disparitions forcées sont devenues un des instruments clés de la politique d'Etat en Egypte. Toute personne qui ose exprimer des critiques est en danger", déplore Amnesty, qui dans un rapport accuse la police d'avoir recours à ces méthodes "afin d'intimider les opposants et d'éliminer la contestation pacifique".
Le rapport, qui dénonce "une multiplication des disparitions forcées sans précédent depuis le début de 2015", expose 17 cas individuels, cinq étant des mineurs. Les victimes ont été "maintenues en détention au secret pour une période allant de plusieurs jours à plusieurs mois". L'ONG basée à Londres cite notamment le cas de Mazen Mohamed Abdallah, victime "de très graves violences" en septembre 2015 alors qu'il était âgé de 14 ans. "Il a notamment été violé à plusieurs reprises avec un bâton, afin qu'il fasse de faux aveux", affirme l'organisation.
Aser Mohamed, un autre adolescent lui aussi âgé de 14 ans au moment de son arrestation en janvier, "a été frappé, a reçu des décharges électriques sur tout le corps et a été suspendu par les bras et les jambes afin qu'il fasse des aveux", ajoute l'ONG.
Les autorités égyptiennes nient régulièrement avoir recours à la torture, reconnaissant seulement des "incidents isolés" dont les responsables sont traduits en justice.
Le Conseil national des droits de l'Homme, un organe étatique, avait annoncé début juillet avoir recensé 266 cas de disparitions forcées liées au ministère de l'Intérieur entre avril 2015 et mars 2016. Amnesty a dénoncé aujourd'hui "la collusion" entre les forces de sécurité et les autorités judiciaires, "qui sont disposées à mentir pour couvrir leurs agissements ou qui s'abstiennent d'enquêter sur les allégations de torture".
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