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Conférence sociale : FO et la CGT vent debout contre Valls
Les deux syndicats ont justifié leur décision de boycotter la seconde journée des débats par le discours jugé trop "pro-patronat" du Premier ministre.
Le numéro un de Force ouvrière (FO), Jean-Claude Mailly, a dénoncé lundi devant la presse "un vrai bug dans le dialogue social", à l'issue d'une réunion à huis clos avec François Hollande. Jean-Claude Mailly a expliqué la décision de FO de ne pas participer mardi à la seconde journée de la Conférence sociale par les "désaccords sur le pacte de responsabilité" et les "déclarations intempestives du Premier ministre" Manuel Valls sur les seuils sociaux dans les entreprises et la simplification du code du travail, et par le sentiment "qu'il y avait un vrai bug dans le dialogue social". Il a dit avoir le sentiment que le président de la République "regrette un peu" cette décision, "qu'il est un peu ennuyé".
Alors qu'on lui demandait si Manuel Valls faisait preuve de mépris à l'égard des syndicats, le secrétaire général de FO a répondu : "Quand vous prenez des décisions, que vous annoncez des choses et que vous ne consultez pas (...) j'appelle ça du mépris." Il a expliqué la durée des entretiens à huis clos des partenaires sociaux avec François Hollande et Manuel Valls par le fait qu'"il a fallu attendre que toutes les organisations patronales félicitent le gouvernement pour les initiatives prises, ce qui n'a pas été le cas des syndicats". Le boycott partiel de la conférence sociale ne veut à ses yeux "pas dire qu'il n'y a plus de dialogue social, ça veut dire que le dialogue social fait des bugs". "Ça a été vrai le 31 décembre quand le président de la République annonce le pacte de responsabilité sans consulter les organisations syndicales, et rebelote avec le Premier ministre. C'est deux gros bugs", a-t-il réaffirmé.
"Nous ne sommes pas entendus" (CGT)
De son côté, le chef de file de la CGT, Thierry Lepaon, a estimé que le discours du Premier ministre Manuel Valls, prévu au second jour de la conférence sociale mardi, ne méritait pas la présence de son syndicat "à ses côtés", en raison de ses déclarations récentes "en faveur du patronat". "Le discours du Premier ministre, qui, il y a quelques jours seulement, s'exprimait dans le journal Les Échos en faveur du patronat avant même que la conférence sociale ne s'ouvre, ne mérite pas notre présence à ses côtés" mardi, a déclaré Thierry Lepaon, après une longue rencontre entre le gouvernement et les partenaires sociaux.
"Nous allons assister au discours du président, cela s'inscrit dans le pacte républicain", a souligné le responsable de la CGT, juste avant l'intervention de François Hollande dans l'hémicycle du palais d'Iéna. Mais, a souligné Thierry Lepaon, "le gouvernement est très attentif à ce que peut lui dire le Medef" et l'organisation patronale a "obtenu ce qu'elle a voulu avant même l'ouverture de la conférence sociale". "Donc, notre confédération a décidé de ne pas participer" à la deuxième journée de la conférence, a poursuivi Thierry Lepaon. "Ce qu'on remarque, c'est que Solidaires sera absent demain (mardi), que Force ouvrière sera absente demain, que nous serons absents demain, que, sans doute, nous ne sommes pas à la fin des départs anticipés lors de cette conférence sociale", a-t-il relevé.
"Cela marque sans doute un profond mécontentement de la part des syndicats de salariés et de leurs représentants", a-t-il dit, ajoutant : "Nous ne sommes pas entendus, pas écoutés et au-delà de ça les revendications des salariés ne sont pas entendues par ce gouvernement." "C'est ce qui fait que nous ne voulons pas cautionner ces rencontres qui auront lieu demain", a-t-il ajouté.
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