▼ 亲,升级 法语角VIP 后查看精彩内容哦
O(∩_∩)O~
19e arrondissement : mobilisation lycéenne autour de sans-papiers
MILITANTISME – La Fidl, principal syndicat de lycéens, héberge depuis mercredi soir neuf lycéens sans domicile, menacés d'expulsion. Ils espèrent interpeller la ministre de l'Education nationale sur le cas de ces jeunes, parfois mineurs, qui
Chaque matin, ils sont là à la sonnerie du lycée. Mais, le soir venu, certains lycéens parisiens ne rejoignent pas leurs familles : ils dorment dehors. Sans-papiers, venus seuls en France, souvent originaires d'Afrique noire, huit d'entre eux ont élu domicile dans le 19e arrondissement de Paris, au local de la Fidl, le principal syndicat lycéen, réputé proche du PS.
Mamadou, 17 ans "et demi", tient-il à préciser, est en France depuis mai 2013. "J'ai dormi devant le foyer africain de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis, ndlr) à mon arrivée", raconte-t-il. Puis il a été trimballé d'hôtels en centres d'hébergement. "Je n'ai aucune famille ici, ma mère est restée au Sénégal", indique-t-il. "Ils dorment dans la rue. Certains travaillent la nuit. Leur offrir un toit, c'est la seule solution qu'on a trouvé pour les sortir de la misère", explique, de son côté, Alex Pellier, 16 ans, le vice-président du syndicat. Mais c'est au ministère de l'Education Nationale de prendre les choses en main !"
Hospitalisé pour dénutrition
La Fidl s'était déjà mobilisée à la rentrée pour attirer l'attention sur le cas du jeune Cheikh, 19 ans. Cet étudiant en CAP dans le 20e arrondissement avait été incarcéré quelques jours au centre de rétention du Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne). "il est sorti sans être expulsé, se félicite Alex Pellier. Mais deux semaines plus tard, il a dû être hospitalisé deux jours pour dénutrition." Il dort désormais dans les locaux du syndicat, approvisionné en sac de couchages, brosses à dents ou vêtements par des copains ou des sympathisants.
Du côté de l'Académie de Paris, on indique "être forcément sensible" à ces situations, même si "l'hébergement d'urgence, l'aide sociale à l'enfance ou l'examen des demandes d'asile ne sont pas du ressort de l'école". "Nous créons lorsque c'est possible des classes d'accueil pour mineurs isolés, ajoute-t-on. Nous travaillons par ailleurs avec de nombreuses associations que nous réunissons régulièrement pour accompagner ces élèves".
Un an après l'affaire Leonarda, qui avait secoué toute la classe politique et entraîné des blocages de plusieurs jours dans les lycées, la Fidl promet de rester mobilisée. "Ils resteront jusqu'à ce que l'Etat trouve une solution", prévient Alex Pellier. La ministre de l'Education Nationale, Najat Vallaud Belkacem, devrait quant à elle rencontrer le syndicat lycéen le 24 octobre prochain.
本内容为法语角编辑整理,转载请注明出处为法语角。