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Des lunettes à 20 euros, c'est possible
Un jeune entrepreneur lyonnais, fondateur de l'enseigne "Lunettes pour tous", a développé un procédé inédit pour casser les prix de l'optique.
Bientôt des lunettes à moins de 20 euros ? C'est le pari de Paul Morlet, 23 ans, qui a ouvert jeudi aux Halles, à Paris, son premier centre d'optique. Faisant fi des petits arrangements des opticiens dénoncés cette semaine par une enquête de l'UFC-Que choisir, le jeune entrepreneur lyonnais entend bien jouer les Xavier Niel sur le marché de l'optique, comme le relaye Le Figaro.
Comment? En proposant des prix, mais aussi des délais de livraison défiant toute concurrence. "L'idée est de livrer des lunettes de vue à 20 euros en vingt minutes", précise le jeune patron de "Lunettes pour tous". Pour ce faire, Paul Morlet a imaginé une réduction des coûts à tous les échelons. Un modèle économique "low cost" qui ne peut fonctionner qu'à condition de vendre un grand nombre de lunettes par jour.
Sans pour autant lésiner sur la qualité, assure l'entrepreneur. "En vendant nos lunettes de 5 à 20 euros, poursuit-il, on va certainement chercher à nous dénigrer, mais nous sommes prêts."
Un procédé de fabrication inédit
"Lunettes pour tous" propose une collection de 35 montures qui proviennent de la même usine chinoise que celle des Ray Ban en acétate. Le nom du fournisseur des verres de vue, fabriqués en Corée, est quant à lui gardé "top secret". "Nous allons vendre moins cher que le prix d'achat hors taxes des opticiens", fanfaronne Paul Morlet. Mais davantage que leurs prix cassés, c'est surtout le mode de fabrication des "Lunettes pour tous" qui a de quoi interpeller.
Une fois que le client aura choisi ses montures dans la boutique de la rue de Turbigo, il devra s'adresser, ordonnance de moins de trois mois sous le coude, à un vendeur équipé d'une tablette numérique. C'est une fois le règlement effectué qu'entre en scène le système unique en Europe mis au point par "Lunettes pour tous".
Une imprimante en sous-sol crée le code-barres de taille des verres et l'ordinateur transmet à la "Nidek System Edger+", machine codéveloppée par l'enseigne, la taille des verres encore ronds comme des soucoupes. En quelques secondes, ces derniers sont découpés et prêts à équiper les montures. Un SMS prévient alors le client que sa commande est prête.
Selon Paul Morlet, ce procédé permet de produire "cinq cents montures par jour". Même si deux traitements des verres seulement sont disponibles, les verres de vue solaires sont possibles, et même les verres progressifs, moyennant environ 50 euros l'unité. "Quand on se souvient que pratiquement toutes les personnes de plus de 45 ans ont besoin d'une paire de lunettes et que 2 millions de Français ne peuvent s'équiper pour des raisons financières, c'est une petite révolution", conclut l'entrepreneur.

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