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Coupe du monde 2014 : les Bleus nous ont fait vibrer !
8ES DE FINALE - A Brasilia, l'équipe de France a attendu les dix dernières minutes d'une rencontre à couper le souffle pour arracher son billet pour les quarts de finale. Face à des Nigérians sans aucun complexe, Paul Pogba et Antoine Griezmann ont trouvé la faille.
Pour donner une âme à une ville qui n'en a pas, il n'y a pas beaucoup mieux qu'un magnifique stade et un match de football électrique. Brasilia, capitale administrative où les bâtiments semblent plus nombreux que les êtres humains, a donc eu de la chance d'accueillir lundi un 8e de finale de Coupe du monde parmi les plus indécis et riches en émotions. Car c'est à la fin d'une rencontre où le sang froid, la vaillance et la cohésion ont fait loi que les Bleus ont pris la mesure d'un sublime Nigeria. Contre le cours du jeu. Mais avec un énorme cœur.
On avait craint un cagnard à couper les jambes et le souffle après l'avoir constaté la veille. Finalement, c'est une légère brise et une ombre rafraîchissantes qui se sont opportunément invitées et personne n'a pu se trouver de fausses excuses. Même la pelouse bosselée, à l'africaine, du stade Mané-Garrincha, fusait sous l'effet de l'arrosage intensif avant le coup d'envoi. Tant et si bien que, dès les premières secondes, le ton était donné : du pressing dans tous les sens, des duels épiques et des joueurs s'engouffrant dans le moindre espace comme des morts de faim, quel que soit leur poste.
C'était pourtant mal parti
Comme en tribunes, où les Brésiliens avaient pris fait et cause pour les Super Eagles, noyant les encouragements français dans des marées de décibels (on a entendu des "olé" chambreurs au bout de dix minutes), les Bleus ont toutefois perdu pied assez vite. Parce qu'Obi Mikel n'a pas perdu un ballon. Parce que les champions d'Afrique ont allègrement arpenté les boulevards dans le dos de nos latéraux. Parce que les Nigérians sont restés compacts quand les attaquants français, statiques, se coupaient progressivement du reste de l'équipe.
Une image nous a frappés : lorsque l'arbitre a sifflé la pause, les Bleus sont rentrés aux vestiaires le regard noir sans se parler tandis que les Nigérians se sont réunis en cercle pour communier... La suite ? Benzema, à côté de son match et ulcéré, qui a lancé avec dédain un ballon à Valbuena pour qu'il aille tirer un corner. Matuidi, toujours en retard, qui a massacré la cheville d'Onazi et miraculeusement échappé à une expulsion... Puis un final de folie : une barre trouvée par Cabaye, une tête de Benzema claquée sous sa barre par Enyeama et, enfin, la délivrance, à la 80e, sur une tête de Pogba. Avant que Yobo, juste avant les arrêts de jeu (90e), n'expédie dans son propre but un centre de Valbuena, masqué par un Griezmann inspiré. Après tout, les filets avaient eux aussi le droit de vibrer.
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