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Interview de Nicolas Sarkozy : ce qu'il faut retenir
GRAND ORAL - Nicolas Sarkozy, mis en examen pour corruption active, a choisi mercredi la contre-offensive en se livrant à un violent réquisitoire contre l'exécutif et la justice, au moment où son retour en politique apparaît plus compliqué que jamais.
Nicolas Sarkozy repart en campagne. Judiciaire cette fois-ci, au lendemain d'une triple mise en examen que l'ancien chef de l'Etat a vertement dénoncé mercredi soir au cours d'un violent réquisitoire sur TF1 et Europe 1.
"Je ne demande aucun privilège. Et si j'ai commis des fautes, j'en assumerai toutes les conséquences."
Nicolas Sarkozy, placé en garde à vue, a été entendu durant près de 15 heures dans la journée de mardi. Un épisode "profondément" choquant selon l'ancien président : "Devais-je absolument avoir rendez-vous avec les deux dames qui m'ont donné rendez-vous à deux heures du matin cette nuit, après 14 heures d'interrogatoire par les policiers ? Il y a eu une volonté de m'humilier."
"Il y a une instrumentalisation de la justice, les choses sont claires."
L'ancien président a dénoncé la partialité de la juge Claire Thépaut, soulignant son appartenance au Syndicat de la magistrature (SM), classé à gauche. Mais aussi celle de l'exécutif, visant Christiane Taubira et Manuel Valls. Ainsi que les collaborateurs de François Hollande qui "se sont livrés à une exploitation éhontée de mes archives".
"Je vous le dis bien dans les yeux : je n'ai rien à me reprocher ! Vous m'entendez ? Rien !"
Sur le fond de l'affaire, l'ancien président est revenu sur la captation de conversations avec son avocat Me Herzog, également mis en examen. "Monsieur Azibert (ndlr : un haut magistrat de la Cour de cassation) était candidat à un poste à Monaco. Il ne l'a pas eu. Mon avocat, Thierry Herzog, m'a demandé si je pouvais me renseigner pour faire une démarche auprès de Monaco. Je n'ai pas fait cette démarche", a-t-il poursuivi, affirmant qu'une écoute téléphonique versée au dossier le démontrait.
"On ne trouve rien. On ne trouvera rien."
Le nom de Nicolas Sarkozy a été cité dans plusieurs dossiers judiciaires. L'affaire Karachi ? "Dix ans d'enquête aboutissent au fait que mon nom, et tout ce que j'aurais pu faire, est complètement reconnu comme totalement étranger." Le scandale Bettencourt ? "J'ai eu un non-lieu. J'ai été lavé de toute accusation." Interrogé sur un autre dossier brûlant, Bygmalion, il a assuré qu'il n'y avait "jamais eu le moindre système de double facturation" pour sa campagne présidentielle de 2012.
"Vis-à-vis de son pays, on a des devoirs, on n'a pas des droits."
Alors que tout le monde s'interroge sur son éventuelle candidature à la présidence de l'UMP, il a indiqué qu'il révélerait ses intentions "fin août, début septembre". Tout en lâchant : "La question de savoir si on renonce" à revenir en politique "ne se pose pas pour moi".
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